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Ali-Sabieh : Un concours de lecture pour les élèves des écoles de base

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Comme chaque année, à cette période de l’année scolaire, le concours défi-lecture est lancé dans toutes les circonscriptions scolaires de notre pays. Sous la houlette du directeur régional et inspecteur de la région d’Ali-Sabieh,  ce concours a débuté lundi dernier dans cette région. Le concours a eu lieu  dans les locaux du Centre des Ressources Pédagogique de l’inspection des écoles de base d’Ali-Sabieh.

Huit écoles dans l’ensemble de la région y ont participé. Les équipes qui s’affrontent dans le cadre de ce concours ont passé un tour préliminaire interclasses de qualification au sein même de leur propre école. Chacune d’elles est constituée de vingt élèves  de 5ème Année qui sont les meilleurs en lecture de leur classe.

Elles sont issues des écoles du chef-lieu d’Ali-Sabieh : les écoles de base 1, 2,3, 4 et l’école Saint-Louis ainsi que les écoles rurales des localités de Holl-Holl, Ali-Addé, et de Doudoubalaleh. Auparavant les apprenants ont étudié avec leurs maîtres cinq livrets de contes francophones. Plus précisément des contes populaires d’Algérie, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie et du Sénégal.

Ali Ladieh Ismaël 

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Ali-Sabieh : Les dernières précipitations n’ont pas fait que des heureux

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Hormis les communautés rurales assajogs qui se réjouissent d’un paysage de plus en plus verdoyant, les dernières précipitations dans le chef-lieu de la région d’Ali-Sabieh ont provoqué l’amertume de quelques propriétaires en démolissant des habitations, déracinant des arbres et faisant tomber des lignes électriques.

Mercredi dernier, en fin d’après-midi, des fortes précipitions très ventées sont tombées sur la ville assajog. Quelques heures avant les premières gouttes, le ciel trop gris et noir présageait une pluie torrentielle exceptionnelle.

Au début, les chutes d’eaux sont malmenées par un vent tournoyant dans tous les sens. Des grêlons de la taille des billes frappent les toits en tôle en faisant un bruit infernal et assourdissant. Le vent déviant la trajectoire des eaux tombantes  a accentué la crainte  d’éventuels dégâts matériels ou de pertes humaines.

Au centre de la ville,  les premières lignes électriques ont été déracinées par le vent violent et rabattues par les arbres à proximité. Ipso facto le courant électrique est coupé pendant trois bonnes heures.

Et toute la ville a été plongée dans le noir à l’exception de quelques réverbères qui fonctionnent à l’énergie solaire.

Des dizaines de maisons, situées aux abords de la ville, ont vu leurs toits s’envoler. Des murs, clôturant la véranda de logements, n’ont pas résisté à la poussée du vent.

Mais heureusement il n’y a pas eu de dégâts matériels colossaux et surtout des pertes humaines à déplorer.

Ali Ladieh 

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Portrait d’un nouvel avocat Maître Mohamed Abdallah Ali : D’Air France au barreau de Djibouti en passant par la Cour suprême

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Il y a des hommes qui changent de profession après en avoir exercé une ou deux autres auparavant durant des décennies. Poussé par un désir de changement ou par le souhait de sortir de la routine, ils prennent un nouveau cap.

C’est le cas de  M. Mohamed Abdallah Ali, un juriste qui,  après avoir travaillé douze ans à Air France et douze ans à la justice comme juge à la cour suprême, endosse une nouvelle cape pour devenir avocat au barreau de Djibouti.

D’un naturel discret et modeste, Mohamed, qui aborde aujourd’hui la cinquantaine, est un Djiboutien qui a toujours fui les feux de projecteurs. La semaine dernière, nous sommes tombés par hasard sur lui alors qu’il plaidait la cause d’un plaignant devant les juridictions djiboutiennes.

Grande a été notre surprise de le voir dans  cette reconversion car l’homme était à peine il y a quelques mois juge à la cour suprême. Une belle reconversion pour ce cinquantenaire qui est né le 4 mars 1966 à Djibouti.

Titulaire d’une maîtrise en droit privé, mention droit des entreprises de l’Université de Montpellier 1 en France, il intègre la compagnie de transport aérienne  Air France à l’issue de ses études universitaires en qualité de chef de service du personnel. Il quitte cette entreprise le 1er février 2004 après 12 ans de bons et loyaux services pour donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle et retourne à la source de sa formation, le droit. Magistrat devenu juge au Tribunal de Première Instance de Djibouti, il suit un stage à l’école nationale de la magistrature à Paris en 2005. Il est nommé magistrat à la Cour d’Appel le 15 mai 2006, puis magistrat à la Cour Suprême le 28 janvier 2007.

Le 27 février 2016, Mohamed obtient un agrément pour exercer  la profession d’avocat au terme de 12 ans à la Cour Suprême. Il vient d’ouvrir un cabinet au centre-ville, précisément dans le bâtiment vitré GXA.

Fils d’un célèbre footballeur et footballeur lui-même, puisqu’il a été  le plus jeune joueur à évoluer en 1ère division à 15ans. Un record qui est toujours maintenu au sein de la formation du Port des années 1980 et champion à plusieurs reprises.

KMA 

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La diaspora djiboutienne à l’honneur

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Les gènes de nos origines nomades ont repris le dessus chez certains de nos compatriotes qui ont immigré vers de lointaines contrées. En effet, l’appel de l’espace infinie et la découverte d’un monde nouveau restés enfuis dans notre subconscient ont refait surface dans le cerveau de beaucoup de Djiboutiens dont certains ont répondu à nos instincts séculaires pour entreprendre des voyages à travers le monde.

Dans notre pays ce phénomène migratoire a commencé au début des années quatre-vingts (80) pour connaitre ses pics dans les années quatre-dix (90) et depuis, le flux s est ralenti au début des années 2000 pour retomber finalement dans l’occasionnel.

Bien qu’il n y a pas encore de statistiques officielles, la diaspora djiboutienne est aujourd’hui estimée à plus de 50000 à travers le monde. Les destinations privilégiées  demeurent  l’Amérique du nord et, plus particulièrement, le Canada, ainsi que les pays européens où arrivent en tête la France, l’Angleterre et la Belgique. De même pour les pays arabes amis, avec une pointe pour les pays du Golfe.

Si par le passé notre diaspora semblait dispersée  et aux  prises  avec le quotidien  du pays d accueil, le déclic s est opéré cette  dernière  décennie où l’intérêt pour leur pays d’origine  prédomine.  Ainsi, on assiste d’ores et déjà à une manifestation croissante dans la vie économique et sociale du pays d’origine. Il est vrai que ce retour aux sources a été encouragé par la politique du président de la République qui a œuvré  depuis son arrivée à la magistrature suprême à l’intégration de la diaspora dans le processus de développement social et économique du pays.

Ces actes se sont concrétisés par les rencontres continues qu’il a eu avec eux durant ses déplacements à l’étranger ainsi que par l’assouplissement de la législation et les avantages en matière de code des investissements en leur faveur. Du coup, un éveil de conscience collectif s’est opéré dans l’ensemble de la diaspora djiboutienne, d’où un regain d’intérêt général dans les affaires du pays.

Le retour de ces efforts porte leurs fruits aujourd’hui  où le pays s’ouvre pour ses enfants expatriés et attend en retour leur savoir-faire technologique et commerciale ainsi que l’impact de leur investissement dans l’économie et le développement social.

A noter également que la vie politique n échappe plus à leur intérêt et compte tenu des progrès dans le développement  du pays réalisés par le président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh,  la diaspora  a manifesté un soutien massif à son égard lors de son passage partout  dans le monde,  de même qu’elle  a porté   son poids pour réélire leur candidat préféré lors de la dernière élection présidentielle . Un soutien bien entendu par le Président qui a honoré pour la première fois  une place de choix dans son gouvernement   un homme issu de la diaspora en la personne de Moumin Ahmed Cheikh,  l’ancien préfet de Djibouti-ville qui est nommé à la tête du ministère de la Justice et des affaires pénitentiaires.

Donc, pour notre diaspora c’est avec les honneurs que débute ce nouveau mandat qui présage une bonne contribution de part et d’autre dans l’avenir politique, économique et social du pays.

Ali Nour Djama 

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Théâtre : L’écrivain et comédien Julien Mabila Bissila à Djibouti

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La semaine dernière l’Institut Français de Djibouti (IFD) a accueilli une conférence et une pièce de théâtre joué par le comédien Julien Bissila et sa troupe « la compagnie Bissila ». L’artiste congolais en tournée dans plusieurs pays d’Afrique s’est produit dans la salle de spectacle de l’IFD. Un public nombreux composé en majorité de jeunes a assisté à ses spectacles. Le comédien qui vit depuis 2010 en France dans la région du Rhone (Lyon) dirige la compagnie Bissila qu’il a crée mais aussi une autre dénommée Nguiri-Nguirui (nom d’un instrument de musique) au Congo Brazaville son pays natal.

Pour les néophytes Julien Mabiala Bissila, c’est un artiste comédien et écrivain congolais né le 30 Aout 1976 à Brazzaville. Il est connu à l’échelle africaine mais aussi mondiale où il a gagné de nombreux prix comme le prix RFI théâtre 2014 avec sa pièce de théâtre « Chemin de fer » qui parle de la guerre. Justement c’est la guerre qui est centre de ses nombreuses pièces car son pays a connu de 1993 à 1999 un conflit fratricide qui a coûté la vie à des milliers de ses compatriotes. Né d’un père instituteur est d’une mère au foyer qui aurait du être douanière selon ses confidences car celle-ci n’a pas pu pratiquer son métier à cause de la corruption et la mauvaise réputation qui l’entourait. Il est élevé au sein d’une famille de 11 frères et soeur. Au gré des affectations de son père, il découvre les différentes régions de son pays mais voyagera aussi plus tard dans le cadre de ses tournées dans les pays limitrophes.

Le théâtre, julien est tombé dedans lorsqu’il était à l’école primaire, période au cours de laquelle il commence à apprendre des poèmes et s’adonne à l’art du récital. Il s’avère très tôt un jeune doué pour le mime et possèdes de grandes qualités d’incarnation de rôle. « Nous avons connu Senghor et d’autres auteurs sans les connaitre, j’ai découvert le pouvoir du public qui te suit » se souvient-il. Sa passion pour le théâtre découle de ses nombreuses lectures car très petit, Julien avait déjà une grande bibliothèque et dévorait les bandes dessinées. Le théâtre scolaire l’attire.

Les affres de la guerre. En 1994 l’année où il s’apprête à passer le baccalauréat, la guerre éclate dans son pays. Sa patrie est ravagée par un conflit qui va durer 5 ans. Commence pour lui et sa famille une période d’errance et d’exil. La forêt devient leur refuge. En 2000 lorsqu’il revient dans son pays à la fin de la guerre tout est détruit et reste à reconstruire. Sa vie aussi. Il repasse le bac mais n’envisage pas de poursuivre ses études car sa voie semble déjà tracée. Il se lance dans le théâtre et participe à de nombreux festivals de la  sous région, au Caméroun, en RDC et au Bénin . Il bénéficie d’une formation à l’Institut National des Arts de Kinshasa qui formait dans tout le milieu des arts. Aussi, il crée des espaces culturels et des échanges avec des artistes européens et notamment suisses. Julien séjourne à Djibouti dans le cadre des tournées africaines des instituts français qui le conduiront dans plusieurs autres pays comme le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la RDC, le Rwanda, le Burundi, Madagascar etc….

Dans l’après midi de lundi dernier, il a animé une conférence pour présenter ses nombreuses œuvres mais aussi communiqué avec les jeunes qui l’ont bombardé de questions. Dans la soirée il a joué sa pièce de théatre intitulée « au nom du père, du fils et des JM Winston». Dans cette pièce il y a tout le Congo : la guerre, la sape, la musique mais aussi la foi . Criss et Cross sont deux dandy qui récupèrent les chaussures de leur père (Winston, une marque française) et se sont rendus sur les lieux qu’ils ont du fuir pendant la guerre en quête de souvenir.

Dans cette pièce, l’artiste critique ces gens très pauvres dans son pays et qui se permettent d’acheter des habits et chaussures très chers alors qu’ils peinent à joindre les deux bouts. La Société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape)est quelque chose qui dépasse l’entendement au Congo Braza. Les spectateurs ont pu découvrir deux comédiens hors pair Julien Bissila et Marcel Mankita et les éclats de rires ont été au rendez vous durant toute la soirée.

Rappelons que cette pièce a été primée aux journées de Lyon des auteurs de théâtres en 2011 et sélectionnée par Radio-France pour deux lectures publiques. Les pièces de théâtre de Julien Bassila évoquent tous la guerre, ses conséquences, ses ravages mais aussi la folie des hommes, la mort et l’amour de vivre.. « C’est après la guerre que l’envie d’écrire s’est emparé de moi », dit t-il. Il collabore également à de nombreux projets dans le cadre de résidence d’écriture et de recherches. Il est tombé sous le charme de notre beau pays. La chose qui l’a plus impressionné et attiré ? Le Fouta que portent les hommes durant l’après midi. « J’ai vu une manière géniale de s’habiller à Djibouti, le pays et beau et le peuple est hospitalier» .

En attendant d’y revenir un jour, Julien et son copain Marcel ont quitté Djibouti le coeur un peu serré et de beaux souvenirs plein la tête. Bonne route les artistes.

Kenedid Ibrahim 

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Association Digne de l’Avenir (ADA) : Une soirée culturelle en l’honneur du président Guelleh

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A l’occasion de la victoire du président Ismaïl Omar Guelleh à l’élection présidentielle et de son investiture du 8 mai 2016,  l’association Digne de l’Avenir (ADA), en collaboration avec l’UNFD, a organisé vendredi dernier au sein de son siège social sis à Balbala Q5 une manifestation culturelle qui a réuni plusieurs groupes artistiques de ce quartier. Un après-midi de fête qui a duré jusqu’à tard dans la nuit. Les participants se sont régalés.

L’ADA, qui regroupe les anciens cheminots non-salariés de la CDE (Chemin de fer Djibouto-Ethiopien), a ainsi rassemblé les familles des anciens cheminots et les représentants de  la communauté du quartier 5  de Balbala. L’occasion de féliciter le président Ismaïl Omar Guelleh suite à sa victoire à l’élection présidentielle du mois d’avril dernier.

Durant la campagne électorale, les anciens cheminots ont soutenu  la réélection d’IOG. Ils ont fait preuve d’activisme et ont témoigné leur attachement en organisant des spectacles et des manifestations culturelles dans leur siège pour sensibiliser les habitants de ce quartier de la commune de Balbala.

Au menu de la cérémonie de vendredi : un programme minutieusement concocté par Daoud Darar Guelleh et Rahma Mohamed Galeb, respectivement président et vice-présidente de cette association, notamment marqué par des danses et des chants dédiés à la gloire du Président Guelleh.  Des jeunes artistes issus du quartier s’en sont donnés à cœur joie pour donner à la fête un caractère populaire et animé. Une série de discours a également rendu hommage au président de la République et à ses efforts déployés pour asseoir le train du développement socio-économique dans le pays. Les deux principaux discours, à savoir celui du président et de la vice-présidente de l’association, ont été les plus forts durant cette soirée de soutien.

L’un a mis en exergue le développement des politiques favorables à l’épanouissement et à la modernisation de notre transport ferroviaire, en soulignant que  «lors de la pose de la première pierre du nouveau chemin de fer, le 7 juillet 2013, le Président a promis que nous serons prioritaires aux emplois du nouveau chemin de fer et nous le remercions encore une fois pour ce privilège». Et l’autre a souligné les progrès accomplis par la communauté des cheminots sous la houlette du président Ismaïl Omar Guelleh.

Rachid Bayleh 

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Concert musical à l’IFD : Smadj à l’affiche

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L’Institut Français de Djibouti programme  ce lundi 30 mai 2016, à 20  heures locales, dans sa grande salle, le concert du musicien Smadj. L’artiste  français d’origine tunisienne, muni de son oud,  va partager la scène avec Abayazid Ali Dahabli le temps de quelques morceaux.

Jean-Pierre Smadja alias Smadj est né en Tunisie. L’homme est un artiste parisien mêlant les sonorités jazz et orientales. Il a passé son enfance à écouter plusieurs genres musicaux tels que le funk, la soul, la musique brésilienne ou encore la folk music.

A l’âge de 15 ans, il a intégré une école de jazz et a commencé à façonner son style, style qui lui est propre, une musique jazz alliant des sons éclectiques, qui le fera connaître tout autour du globe. Le musicien se produit ce lundi 30 mai à 20 heures locales sur la scène de l’Institut Français de Djibouti à la faveur d’une tournée internationale sur le continent africain. Smadj, muni de son oud, va interpréter ses compositions aux influences arabisantes et turques. Il partagera la scène le temps de quelques morceaux avec l’un des porte-parole de la chanson et de la culture djiboutienne : Abayazid Ali Dahabli, qui, avec son « blues nomade » invite les spectateurs au voyage, et nous transporte de sa voix grave et sensuelle au cœur même de la vie des nomades.

Les prix d’entrée sont de 500 FDJ pour les moins de 25 ans et de 1000 FDJ pour les mélomanes plus âgés.

Rendez-vous est pris ce lundi soir à l’IFD  pour un concert de qualité.

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Portrait Dek Ahmed Moussa : Un peintre au talent prometteur

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Depuis sa création en 2005, l’institut Djiboutien des Arts (IDA) a eu pour objectif de former chaque année à une nouvelle génération d’artistes,  tous  domaines confondus. Dek Ahmed Moussa  est un pur produit de l’IDA. Il fait partie des 12 artistes sélectionnés par Rifki Abdoulkader Bamakhrama et qui ont participé à l’exposition,intitulée « Cré Art Djib 2016 » et parrainée par le président de la République, qui s’est déroulée du 2 au 6 mars dernier au palace Kempinski. L’occasion pour le jeune peintre de démontrer son potentiel prometteur.

Modeste, calme, timide même, mais toujours souriant. Derrière cette modestie, se cache l’homme qui a crée 7 œuvres d’art qui ont fait l’objet d’une exposition intitulée « Cré Art Djib 2016 » parrainé par le président de la République le 2au 6 mars dernier à l’hôtel Djibouti Palace Kempinski. Aux cotés d’une centaines de tableaux préparés par des grands artistes nationaux comme Rifki Abdoulkader, Yahyé Houssein, Faysal Moussa, Bouni…etc. Lui c’est Dek Ahmed Moussa. Fils du défunt grand comédien djiboutien Ahmed Moussa Gafaneh. Dek est un artiste. Un vrai. Né le 22 Août 1993, Dek a l’art dans le sang, un héritage de son père feu Ahmed Moussa Gafaneh, paix à son âme.

Dek nous append qu’entre lui et le dessin, c’est une vieille histoire d’amour. Une flamme qui trouve ses origines dans ses trois premières années d’école primaire. Vers la fin de l’année 2003, alors qu’il est encore en classe de CE1 de l’école primaire, il passait déjà la majeure partie de son temps à dessiner sur des supports de fortune. Le dessin, il ne pouvait s’en passer un seul instant. «Je passais dans les boutiques de mon quartier pour demander des cartons et je dessinais dessus.”

Il abandonna ses études en classe de 3ème au collège pour se consacrer entièrement aux arts. Il fonce avec un seul objectif : confirmer son talent. Ce sont d’abord ses amis du quartier qui l’encouragent à en faire son métier. Il s’inscrit ensuite à l’IDA. Le directeur de l’IDA Mouhoumed Mohamed Hassan voit tout de suite son potentiel. Il l’encourage à suivre assidument les cours de l’IDA. «La mission principale de l’IDA est de  détecter, de renforcer, d’encourager et de promouvoir les jeunes talents en développant leurs potentialités créatrices. C’est donc en ce sens que lorsque j’ai vu le potentiel artistique de ce jeune homme, je lui ai proposé de venir se joindre à nous!» se souvient-il.

En peu de temps, il se familiarise avec l’aquarelle et en maîtrise les gestes. Il renforce son talent, travaille les mélanges des couleurs et les différents gestes et techniques. Il participe ensuite à une grande exposition à l’hôtel Djibouti Palace Kempinski. Il saisit pleinement la chance que l’IDA lui a offerte à travers l’exposition « Cré Art Djib 2016 » pour diffuser ainsi ses œuvres artistiques. En effet, à l’occasion de ce grand évènement, il présente diverses toiles. Les unes plus belle que les autres. Dek franchit un nouveau palier sur la voie de ses aînés. Désormais, ses tableaux ne passent pas inaperçu et les sept œuvres d’art qu’il avait présenté ce jour là à l’occasion de ce cette cérémonie ont tous été vendues.  Ambitieux et optimiste, Dek rêve de gloire et de célébrité. Pour l’heure, il gagne sa vie en travaillant pour une société de gardiennage comme agent de sécurité. Un jour, en persévérant et en développant sa crétivité, il pourra vivre de son métier de peintre. C’est tout le mal que nous lui souhaitons.

RACHID BEYLEH

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Musique Concert Musical de Smadj et d’Abayazid à l’IFD : Une alchimie fusionnelle

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On l’avait annoncé. C’est fait depuis la soirée de lundi dernier dans la salle de spectacle de l’Institut Français de Djibouti où le musicien Jean-Pierre Smadja alias Smadj s’est produit sur scène. Le concert de l’artiste franco-tunisien est venu couronner une tournée d’un mois dans l’est africain.

Après ses prises de contact avec les mélomanes  d’Ouganda, de Tanzanie, du Kenya ou encore d’Ethiopie, Smadj a fait forte impression auprès du public hétéroclite, amassé sur la tribune de la salle de concert de l’IFD.  Des nationaux et d’expatriés, de différentes classes d’âges, ont vibré ensemble au rythme des compositions aux influences arabisantes et turques, mais aussi des sonorités jazz, et une reprise surprenante et envoûtante de la musique du film « Midnight Express » du réalisateur Alan Parker que Smadj a joué avec son instrument de prédilection, l’oud.

La seconde partie du concert s’annonçait prometteuse. Puisqu’elle mettait à l’affiche le duo Smadj-Abayazid. Les deux artistes ont livré une prestation de qualité  sur scène. Ils ont interprété un répertoire qui était un mélange de genres musicaux de Djibouti, de la France, et de la Tunisie. Ce faisant, ils nous ont donné la nette impression de créer une alchimie fusionnelle avec les spectateurs qui ont été transportés d’un monde à l’autre.

Bref, le public semblait captiver par les appels musicaux au voyage du duo Smadj-Abayazid.

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Lions Club de Djibouti – Des gestes nobles

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Samedi 4 juin 2016, le Lions Club de Djibouti a effectué une distribution de vivres. Les lots offerts étaient composés de farine, sucre, riz, huile, date, lait en poudre, jus en poudre. Ces denrées alimentaires étaient destinées aux familles démunies des enfants hospitalisés au service de pédiatrie de l’hôpital de Balbala.

À l’issue de son séjour au pavillon pédiatrique du centre hospitalier de Balbala, chaque enfant sortant se voit remettre des produits de subsistance. C’est donc le médecin-chef du service de pédiatrie, Dr. Moustapha, qui a reçu ce don alimentaire des mains du président du Lions Club de Djibouti, Dr. Issa Abdi Bogoreh, entouré de plusieurs autres bénévoles.

Le récipiendaire a remercié les dirigeants de l’organisation de bienfaisance pour leur geste qui est intervenu à la veille du Ramadan, un mois béni consacrant les valeurs de partage et de solidarité. La distribution de ces vivres va soulager ces familles, éprouvées par la maladie de leur enfant, qui sont le plus souvent confrontées aux affres de la précarité. Le lendemain, dimanche 5 juin 2016, le Lions Club de Djibouti a organisé une journée de don de sang au sein de l’hôpital de Balbala. Sixième du genre, l’initiative a mobilisé des volontaires de l’organisation charitable et des employés du centre hospitalier.

Les donneurs au nombre de 32 ont rempli autant de poches de sang qui vont sans sauver des vies. Apres toute une batterie de tests du centre national de transfusion sanguine, ces poches de sang permettront de renforcer le stock du précieux liquide de l’hôpital de Balbala. De passage à l’hôpital de Balbala au cours de la mâtinée du samedi 05 juin 2016 dans le cadre de ses prises de contact avec les structures sanitaires, le ministre de la Santé, Dr Djama Elmi Okieh, s’est spontanément prêté au don de sang. Ce qui a incité ses accompagnateurs à faire de même.

Rappelons que les gestes nobles du Lions Club de Djibouti ont été rendus possibles grâce au soutien financier d’Horizon Terminal dans le cadre de ses actions à caractère social. Tout indique à croire que l’organisation de bienfaisance et son sponsor souhaitent procéder au renouvellement de ce genre d’actions à l’avenir.

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Aïd El Fitr : L’AVDD distribue des habits neufs à 205 orphelins

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Comme chaque fin de Ramadan, l’association voie du développement AVDD a rendu le sourire  dans la soirée de dimanche dernier à quelques  205 orphelins issus des différents quartiers de la capitale  à savoir quartier 7, 7 bis, cité Stade, quartiers 6,5 et 4.

Pour  sa quatrième année consécutive, l’association Voie du Développement (AVDD) a procédé dans la soirée de dimanche 3 juillet (29 ème jour du Ramadan) à la distribution d’habits neufs pour 205 enfants orphelins âgés de 3 à 6 ans issus des différents quartiers de la capitale. L’événement a rassemblé entre autres les membres de l’association, la présidente de l’AVDD, Mme Fatouma Ahmed, les responsables des orphelins ainsi que notables et oulémas des quartiers.

Le projet intitulé « Habillons nos Orphelins » est parmi les grands projets phare menés par l’Association. Cette année l’Association a pris en charge 205 orphelins issus de la commune de Boulaos. Ces enfants compris entre 3 ans a 10 ans des différents quartier de la capitale a savoir Q7,Q7 bis ,Q3,Q4,Q5,Q6 et citée stade sont partis avec le sourire en voyant les habiles et les jeux auxquelles ils attendaient..  « Nous avons rajouté cette année en bonus l’octroi des petits coupons pour tous les enfants  afin qu’ils puissent jouer le parc des jeux pour les enfants le 3 eme jour de l’Aid (Parc Al-gamil) » assure la présidente de l’association. La prise en charge de tous les enfants a été assurée afin que ces orphelins ne manquent de rien.

L’AVDD prévoit de venir en assistance à ces enfants qui ont perdus leurs parents. Comme à l’accoutumée, l’association habille  chaque année les enfants orphelins et nécessiteux pour leur donner la chance de  fêter dignement, avec des habits neufs comme tous leurs congénères de la capitale, l’Aïd el-Fitr.

Fondée en mai 2012 par un collectif de jeunes dynamiques et soucieuse du bien- être des enfants de son quartier, l’AVDD s’est donnée pour objectif principal d’assister et d’aider les familles en difficulté, les personnes vulnérables, les enfants délaissés et surtout les enfants orphelins.

Elle organise aussi des campagnes de don de sang, d’octroi de denrées alimentaires aux malades du centre hospitalier « Dr Chakib » et d’habits, de fournitures scolaires et de jouets pour les enfants issus de familles démunies. Lors de cette cérémonie, la présidente a remercié tous les membres de son association qui ont travaillé sans relâche pour réaliser ce grand projet ainsi que les donateurs.

Souber 

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L’Aïd-El Fitr célébrée à Ali-Sabieh

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Comme leurs compatriotes et le reste du monde musulman, les Assajogs ont célébré, mercredi 6 juillet, dans la joie et la fraternité la fête de l’Aïd-fitr qui marque la fin du mois béni de ramadan.

Tôt le matin, aux sons du « Takbir » (louanges, glorification d’Allah),  de nombreux fidèles ont convergé vers le lieu aménagé, sis dans l’enceinte du stade omnisport de la ville,  pour la grande prière du matin  qui annonce le début de cette fête religieuse.

Au côté des fidèles de tous les âges et de toutes les catégories sociales, ont participé à ce rassemblement religieux qui annonce la rupture du jeûne, le préfet, Mohamed Wabéri Assoweh, le ministre du travail, chargé de la reforme de l’administration, Hassan Idriss Samrieh, le président du conseil régional, des élus locaux, des députés et d’autres responsables.

A l’issue de la prière, le préfet a reçu dans sa résidence les officiels et les  personnalités, les chefs coutumiers, les oulémas, les responsables des forces de défense et de sécurité, ainsi que de nombreux invités pour un moment de  convivialité autour du célèbre plat  matinal : le « Ambabour ». Il s’agit d’un rituel marqué par le partage d’un menu traditionnel composé de galettes grillées et jaunies à savourer avec du lait caillé.

Les nombreux convives ont profité  de cette réception pour se congratuler et échanger leurs vœux selon la tradition. Durant toute la matinée, partout dans la ville, les habitants ont fêté ensemble et ont clamé la célèbre formule de joie des enfants lors de l’Aïd « Wa ciido wa Ali baq baq ».

Ali Ladieh 

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LE VISITEUR DE LA SEMAINE : Osman Ahmed Kahin Chargé des relations Nord-Sud de l’ABED

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« Comme cela m’arrive depuis la création de l’ABED en 2004,  je viens périodiquement à Djibouti, mon pays d’origine, pour constater de visu les résultats enregistrés dans le cadre des actions entreprises par notre association en faveur du développement social du pays. Pour également élaborer un plan d’action afin d’amplifier le rôle de l’ABED ici et chercher les voie et moyens adéquats pouvant nous permettre de nous impliquer encore plus dans le développement du pays… »

Séjournant à Djibouti dans le cadre d’une concertation avec la représentante de l’ABED à Djibouti et en vue de prospecter les besoins et de faire des partenariats, M. Osman Ahmed Kahin (dit Talabo) nous a rendu visite au cours de cette semaine dans les locaux du quotidien. Membre fondateur de l’Association Belgique-Djibouti dont il est le Chargé des relations Nord-Sud et agent et délégué syndicale à la commune de Bruxelles ville, l’homme est connu de la Rédaction du journal puisqu’il est un ancien photographe de La Nation.

L’Association Belgique-Djibouti (ABED) qu’il représente a son siège à Bruxelles et est subventionnée par la communauté française belge. Sur le plan local, c’est-à-dire sur le terrain belge, l’ONG se donne pour mission d’accompagner les premiers arrivants, les immigrés de tous horizons, notamment en s’impliquant dans leur installation, en leur fournissant des conseils juridiques et en les suivant dans toute la procédure d’intégration. Ceci outre les cours d’alphabétisation dispensés.

En matière de coopération Nord-Sud, particulièrement concernant les actions en faveur de Djibouti, l’ABED a à son actif la distribution en 2014 de 500 ordinateurs pour les CDC, la distribution de 400 moustiquaires dans la commune de Balbala, l’évacuation sanitaire d’une fille de deux ans vers la Belgique pour une opération chirurgicale suite à des problèmes cardiaques, la distribution en 2015 de 3000 cartables à des enfants défavorisés et de 6 000 livres de lecture pour équiper la bibliothèque municipale, etc.

Pour l’année en cours, l’ABED projette de fournir des équipements sportifs à l’équipe nationale féminine de football et d’octroyer un lot de 1400 lunettes de vue pour enfants en partenariat avec le secrétariat d’Etat chargé de la Solidarité nationale.  En perspective également, il y a l’octroi d’une multitude de lits aux hôpitaux, le projet d’expositions culturelles et autres pour promouvoir et faire connaître Djibouti et de multiples autres activités s’inscrivant dans le cadre de la participation de l’ABED au développement socio-économique de Djibouti. La liste n’est pas exhaustive. Le geste est noble, il force le respect.

FIA 

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Les enfants de la rue

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Les enfants de la rue font partie du décor depuis belle lurette. , Ils sont âgés entre 6 et 15 ans. Ils sont partout. Ils s’activent dans les restaurants et sur les lieux publics. Ils sont cireurs de chaussures, nettoyeurs de voitures, ramasseurs de poubelle, crieurs de journaux,   collecteurs de  « garabo »,  grabat de  branche de Khat. Certains vivent de petits larcins, de la mendicité, mais aussi  de la débrouillardise.   Ils se promènent sous la chaleur accablante dégoulinant de sueur et dorment à la belle étoile. Vêtus de haillons, ils portent sur leur visage toutes  les misères du monde. Pèsent aussi sur leurs frêles épaules la responsabilisé de nourrir quotidiennement toute une famille.

Le regard perdu, ils n’ont pas l’insouciance de leur âge.   Ils n’ont pas de temps pour jouer, s’amuser, s’adonner à une quelconque activité ludique. La vie est faite des jours de labeurs, de sueurs et de larmes. Personne  ne se  soucie de leur sort.  Parfois ils sont malmenés, traqués  et exploités par des individus sans scrupules.

Nombre d’entre eux n’ont connu d’autre pays que Djibouti. Ils sont nés ici et n’ont pas d’existence officielle. La plupart d’entre eux se réfugient dans la drogue pour oublier un tant  soit peu   l’enfer de leur quotidien. Le sort de ces mômes sans avenir interpelle les âmes sensibles et généreuses.  Il fut un temps où une ONG, dénommée « porte ouverte », les aidait. Elle leur offrait temporairement un refuge. Elle encadrait ceux désireux de retourner dans leurs pays d’origine.

De nos jours,  la question des enfants de la rue ne dérange pas outre mesure les acteurs de la société civile et les décideurs des pouvoirs publics. Ces derniers devraient se concerter pour procéder au règlement du cas des milliers d’enfants livrés à eux-mêmes qui squattent les espaces publics à longueur de journée.  Faute de quoi, cette population juvénile flottante pourrait constituer une bombe à retardement.

Kenedid Ibrahim 

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Aïdarous Abdi Ibrahim : Le guitariste djiboutien le plus talentueux

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Jouer la guitare, le oud, la guitare Bass, les percussions. Compositeur de mélodie et de musique, rien n’a de secret pour lui. Toujours souriant et très accueillant, Aïdarous Abdi Ibrahim est un artiste engagé. Un vrai. De ses doigts magiques et de sa voix unique en son genre, il a fait rêver plus d’une génération. Une vraie bête de scène qui fait partie des artistes les plus appréciés à Djibouti mais également par la diaspora. Après plus de 35 ans de carrière, il continue de cumuler succès après succès.

Entre ferveur et véhémence, tel qu’il nous est apparu en novembre 1992 accroché à sa guitare dans son spectacle au Palais du Peuple avec Steve Young, le musicien-compositeur-interprète Aïdarous Abdi est unique.

Naissance et bio. Nous sommes le 10 février 1958, au premier étage de la maternité Andrieu (actuel hôpital Paul Faure) sise à quartier 3 boulevard Charles-De-Gaulle, on célèbre la naissance d’un petit garçon. Son nom : Houssein Abdi Ibrahim. Cette naissance coïncide avec la cérémonie du «ziyaara» (célébration de la date de décès d’un check yéménite qui s’appelait Aïdarous). Et sur les conseils d’un groupe de femmes de retour de cette cérémonie au Yémen, maman Madina Gouled donna à son bébé le surnom d’Aïdarous. Un surnom qui ne l’a jamais quitté. Le temps passe vite et le petit bout d’homme grandit chaque jour un peu plus.

Fils d’un militaire sous la coloniale, il est le dernier d’une famille de dix enfants, dont cinq filles : Amina, Halimo, Fatouma, Basra et Safia. C’est à partir des chansons qu’elles écoutaient que le petit Aïdarous fredonne en premier la chansonnette. Il n’avait pas encore l’âge d’aller à l’école lorsqu’il commence ses premiers exercices de voix avec des rythmes traditionnels et  des chansons comme “Twist in the night away” de l’américain noir Sam Cook ou “Khaaf minAllaah” du Soudanais Mohamed Wardi.

A l’école, Aïdarous est doué. Il use d’abord ses fonds de culottes à l’école du Stade avant de rejoindre les bancs de l’école de la ZPS.  Au collège, après sa classe de 5ième du CES (Collège d’Enseignement Secondaire), il poursuit sa scolarité au CET (Collège d’enseignement Technique).

Sa vie artistique commence d’ailleurs très tôt. Une flamme qui s’est allumée dès ses années tendres. En 1971, il déménagea du Q. 3 pour aller vivre chez sa sœur au plateau du Serpent. «Un soir, de retour du foot, je chante une chanson de Abdourahman Ras «rafiiqaygiyey» devant le grand guitariste-compositeur Abdi Ali Abrar alias “Chibbine” et mon beau frère. Celui-ci très étonné n’a pas manqué de me crier “Mais tu es un artiste-né !”» révèle-t-il en souriant. Celui-ci découvre le talent artistique du petit frère de sa femme et lui fit cadeau d’une guitare. Aïdarous s’essaie en cachette. Confiant, il fonce avec un seul objectif : confirmer son talent et apprendre à jouer cet instrument qu’il venait juste de recevoir. Quelques années seulement ont suffit à Aïdarous Abdi pour maîtriser la guitare.

Indépendantiste. Leader d’une grève déclenchée en 1975 par le mouvement des étudiants indépendantistes, il est exclu du collège. Peu après, il rejoint les rangs des indépendantistes à Mogadiscio et intègre le FLCS (Front de la Libération de la Côte de Somalie). Arrivé à la capitale somalienne, il fut aussitôt conduit à Halanlé (Ecole militaire) pour suivre une formation. Durant son séjour à Mogadiscio, il fit la connaissance du maitre du “Oud” Houdaydi qui lui consacre une attention toute particulière.

Neuf mois plus tard, avec l’appui du FLCS, il bénéficie d’un stage de formation de “Planification industrielle” et s’envole pour la Russie pour une période de 2 ans. Bien à l’aise dans la musique et persuadé d’y trouver sa voie, le jeune et prometteur artiste se perfectionne sur la guitare durant les deux années qu’il était en Russie. De retour au pays quelques mois après l’indépendance, Aïdarous est très sollicité et fait ses armes dans les rencontres entre amis, les rites sociaux tels que le mariage pour jouer le célèbre “Qaaci”. Un luth en solo. Du “Oud” et de la voix brute. Du “Qaaci” 100% djiboutien.

Auréolé de son succès, ce sera la consécration sans équivoque qui consolidera le jeune artiste dans son choix et l’encourage par la suite à envisager de faire carrière.

Parcours artistique. En 1978, il est sollicité par sa mère alors présidente de l’annexe de la LPAI (Ligue Populaire Africaine pour l’Indépendance qui est l’ancêtre de l’actuel parti RPP), pour participer comme musicien et chanteur à une soirée d’animation aux cotés des grands comédiens et compositeurs Ibrahim Gadhle et Ahmed Houssein alias “Jigjigawi”. Mako Robleh, la fondatrice de la troupe Sharaf Band voit le spectacle. Dès lors, elle remarque le potentiel artistique de ce jeune guitariste djiboutien et l’intègre dans sa troupe aux côtés d’Abdi Nour, Roda Ahmed, Nadifo, etc.

Par la suite, avec cette troupe “Sharaf Band” il jouera la guitare dans plusieurs pièces de théâtre musicales, à savoir «sir jacayl», «habar iyo habeenkeed », entre autres. La guitare sèche, l’Oud, la guitare électrique, les tambourins n’ont pas de secret pour lui. Comme on dit si bien chez-nous, l’homme a les doigts magiques.

Musicien passionné, éternel curieux, toujours guidé par le désir d’aventure, notre artiste quitte Djibouti en 1981 pour l’Arabie Saoudite. Sa vie artistique dans ce pays se résume par des mini-récitals qu’il produit par-ci et par-là chez des particuliers.  De retour à Djibouti deux années plus tard, il rejoignit ses anciens compagnons de la troupe GACAN MACAAN. En 1984, lors de la création de la pièce musicale «taariikhdaa ka’xumaatee han talaalo jacaylka» d’Aden Dirieh alias «DACAR», il croise la route de la chanteuse Habiba Abdillahi. De leur union est né un petit garçon : Ibrahim.

Palmarès. Aïdarous s’est imposé avec les années comme un artiste reconnu, tissant étape par étape un lien unique avec son public à qui il est resté fidèle, instaurant avec lui un sentiment de confiance accompagné d’un fort capital de sympathie. Il multipliera ses apparitions, confirmant jour après jour son statut d’artiste vedette et signa durant cette période les mélodies de plusieurs  pièces de théâtres musicaux. Il participe à presque tous les concerts de soutien : Fourchet, Qarchileh, Salem Zed alias “Hanjo Bouf”, Mark Aléo, etc. Aïdarous  ne se produit pas seulement avec les groupes somalis,  il a aussi joué plus de sept spectacles avec le groupe UDC (Union pour le Développement Culturel) et a composé les musiques d’une centaine de chansons.

Ce n’est pas tout. L’homme compose et chante aussi en français. En novembre 1992, le country bluesman américain Steve Young choisit Aïdarous pour se produire avec lui au théâtre des Salines et au Palais du Peuple. Durant ce spectacle, Aïdarous reprend des anciens tubes comme «hidiidiyoy hidii», «sida neefta waylaha», «inad kali wax garad tahay », etc. Ces chansons interprétées à l’origine par le grand chanteur Saîd Ismaël Bouh alias Said Hamarqodh, Ahmed Ali Egal ou Abdi Nour Allaleh pour ne nommer qu’eux, touchent le cœur d’un large public qui retrouve avec plaisir les aires de libération du chanteur dans ses interprétations. Outre ces interprétations en langue somali, Aïdarous fredonne durant ce spectacle plusieurs chansons en langue française:

Tu sais chômer ça détruit/ Ca use tout individu/ Et en trainant dans les rues/ Un de ces jours on finit à la psychiatrie/ Condamné à vie.

Et “Ne t’en vas pas au Canada/Aides-moi à construire Randa/”.

Le marchand de bonheur. En Décembre 1995, avec le soutien du Centre Culturel Français Arthur Rimbaud (CCFAR), il produit plusieurs spectacles à Djibouti-ville et dans les districts de l’intérieur en compagnie du malien Boubacar Traoré alias Karkar. Toujours avec le soutien du CCFAR, en compagnie du comédien Moussa Hassan Moussa, il bénéficie en janvier 1998 d’une tournée à Abidjan en Cote d’Ivoire. Il se produit sur scène avec le fameux groupe musical ‘‘Kotéba’’ et côtoie sur la scène avec les musicien de Cocody et il participe à la musique d’une publicité pour pagnes à la télévision ivoirienne (Kora, Jembe, Oud).

Notons aussi qu’Aïdarous, en compagnie de Moyaleh, Abayazid Badri et les autres, s’est produit à deux reprises auprès des malades de la section psychiatrique de l’hôpital Peltier.

Actuellement Aïdarous est responsable de la caisse sociale des artistes à l’Office Djiboutien des Droit d’Auteur (ODDA). Il envisage d’enregistrer un CD de son répertoire, suivi d’un concert dans la salle de spectacle de l’Institut Français Arthur Rimbaud (IFAR). Reconnu pour être généreux et passionné, parions qu’Aïdarous n’a pas fini de créer et de jouer pour le bonheur de chacun de ses fans d’aujourd’hui et à venir.

Rachid Bayleh 

 

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ABED/ Lions Club Djibouti : 1400 paires de lunettes neuves de vue pour les enfants nécessiteux

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Le Lions Club de Djibouti a reçu lundi 25 juillet dernier, en son siège, une délégation de l’ABED (Association Belgique-Djibouti). Les visiteurs étaient Osman Ahmed Kahin en provenance de Bruxelles, et Deka Farah, la représentante locale de la structure associative. Ils n’étaient pas venus les mains vides. Puisqu’ils ont remis un don, composé de 1400 paires de lunettes neuves de vue, au président du Lions Club de Djibouti en présence de la présidente de la commission sociale. Citons en l’occurrence  Djihad Saïd Ali et Mélanie Abdourahman qui se sont dits réjouis de l’initiative de l’ABED. D’autant plus que leur organisation de bienfaisance œuvre depuis des années en faveur de l’amélioration de la vue des populations locales.

Dans cette optique, les dirigeants et bénévoles du Lions Club de Djibouti prévoient d’organiser des actions de distribution des lunettes de vue, offertes par l’ABED, dès la rentrée scolaire. Et ce, faut-il préciser, en étroite collaboration avec les responsables respectifs des départements ministériels de la santé et l’éducation.

Les bénéficiaires seront en grande majorité des écoliers nécessiteux sans distinction de sexe. Car le don de l’ABED est essentiellement constitué de lunettes de vue pour enfant. Les futurs récipiendaires au visage juvénile verront leur vue s’améliorer grâce aux efforts conjugués du Lions Club de Djibouti et de l’ABED.

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Cinema : Wim Wenders tourne “Submergence”à Djibouti

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“Paris, Texas” , “Les Ailes du Désir” ou encore “Le Sel de la Terre” sont tous des chefs-d’oeuvre réalisés par Wim Wenders. Le cinéaste allemand a choisi Djibouti comme lieu de tournage pour son prochain film “Submergence”. Un drame romantique avec Alicia Vikander et James McAvoy, qu’il vient de tourner à Tadjourah, Sagallou et Sable blanc.

Un couple est séparé par des milliers de kilomètres. Alors que l’un est prisonnier de djihadistes, l’autre, océanologue, travaille sur les mers. Pour tenir, ils se souviennent de leur histoire commune.

Un casting 4 étoiles. La ville de Tadjourah et de Sagallou  ont été investis par les équipes de tournages. Entre les câbles qui traversent la route et les fils débordant des camions, il n’y a pas de doute, le tournage d’un film a bien lieu. Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de “Submergence”, du réalisateur Wim Wenders, avec notamment l’actrice oscarisée Alicia Vikander (“The Danish Girl”) ainsi que James McAvoy (“The Disappearance of Eleanor Rigby”, “X-Men : Le commencement”, “Reviens-moi”). Sortie prévue pour 2017.

Le nord de Djibouti, nouvel Hollywood ? Pendant deux semaines, le cinéaste a  filmé sur les bordures du village de Sagallou et sur la plage de Sable blanc. Une belle publicité pour la région qui a accueillit avec plaisir le tournage de “Submergence” : “Cela montre que le territoire attire, qu’il a un intérêt touristique et patrimonial.  Il faut continuer à cultiver cet intérêt”, explique Ibrahim Moussa qui a participé d’une manière indirect à ce tournage.

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Portrait Rachid Hachi : Romancier à la plume légère et au ton acerbe

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Après une brillante formation dans les meilleures écoles françaises, Rachid Hachi devint un officier de l’armée nationale. Il est depuis 2013 le porte-parole officiel des Forces Armées djiboutiennes.  Homme de communication et témoin situé au cœur de l’action, il est aussi un écrivain talentueux qui, pour son dixième roman, conjugue sa connaissance parfaite d’une société pourtant discrète avec un véritable style littéraire marqué par ses origines. Portrait.

Né le 1er décembre 1977, Rachid Hachi Youssouf, c’est son nom, a grandi dans la banlieue de la capitale djiboutienne : Balbala. Quand il atteint l’âge de la raison, il use  ses fonds de culotte à l’école de la Salle, puis poursuit ses études au collège d’Ambouli.

Il nous apprend d’emblée qu’écrire une histoire ou un poème est une vielle passion. Une flamme qui s’est allumée dès ses années tendres. Vers la décennie 90, Rachid est collégien. Il passe le plus clair de son temps à griffonner des histoires. Lire des romans ou écrire des poèmes, il les faisait tous les jours, il ne pouvait s’en passer un seul instant. «Pendant que mes camarades jouaient ou que mes amis du quartier palabraient assis quelque part dans un coin de la rue, je lisais !», nous dit-il en souriant.

En classe de 4ème, un certain M. Bruno, alors professeur de français au collège d’Ambouli, impressionné par son talent, l’encouragea à continuer et à persévérer dans cette voie. Sur les conseils de celui-ci, il se mit à écrire plusieurs textes. «Comme il n’y avait pas cours les lundis après-midi, je retrouvais M. Bruno à la bibliothèque du collège et je lui présentais ce que j’avais écris. Il m’aidait à structurer et à reformuler certaines phrases de mes textes. Une fois corrigés, je rangeais mes cahiers de brouillon dans un tiroir chez moi. Je les ai conservés depuis précieusement. Ce qui fait qu’aujourd’hui ces anciens cahiers de brouillons m’ont beaucoup aidé à rédiger certains de mes romans», nous révèle-t-il.

Après un brillant parcours en primaire et secondaire, il poursuit ses études au lycée d’Etat de Djibouti où il décroche en 1997 un Bac scientifique. «Durant ma période du Lycée, j’avais presque lu tous les livres de la bibliothèque, même les grands Atlas d’Histoire ou de Géographie ne m’échappaient pas !», se souvient-il.

Son Bac en poche, il s’engage par la suite dans l’armée. «Mon engagement dans l’armée Nationale m’a donné l’opportunité de poursuivre des études universitaires en ingénierie de la télécommunication militaire !» Nous apprend Rachid Hachi.

De retour au pays en 2004, il a intégré l’état-major des forces Armées Djiboutiennes où il a occupé différentes fonctions, dont notamment celui du chef du département Télécom (appelé Transmissions dans l’Armée), il est aussi chargé de Presse et le Porte-parole de cette institution.

C’est en 2007 que paraît son premier roman ‘‘L’enfant de Balbala’’ : un roman d’apprentissage qui s’apparente à son enfance misérable de la banlieue de la capitale djiboutienne, Balbala. Puis l’année suivante, en 2008, il publie ‘‘La couronne du Négus’’. Ces deux romans connurent des réels succès. Ce qui a été une  motivation pour l’écrivain à produire encore plus.

Quatre ans plus tard, en 2012, Rachid Hachi se lance dans le genre polar en éditant ‘‘Les macchabées de la mer rouge’’, le premier roman policier de l’histoire de la République de Djibouti. «Le polar, avec son suspense en général, m’a toujours fasciné. C’était mes lectures de prédilection au collège et au lycée. Et puis, un jour que j’étais en voyage à Addis-Abeba, j’étais dans le quartier somali de la ville. J’ai entendu la BBC mentionner des cadavres retrouvés sur un navire amarré au port de Djibouti. Et ça a fait tilt dans ma tête. Dès le soir j’ai commencé à écrire dans ma chambre d’hôtel : ‘‘Les macchabées de la mer rouge’’», nous fait savoir l’auteur.

Passionné par la psychologie, il a entrepris des études dans ce domaine. Il décrocha en 2015 un Master en psychologie sociale.

Pour Rachid Hachi cette année 2016 sera la plus prolifique puisqu’il publie quatre nouveaux romans :

  • ‘‘Le pacte du Silence’’ ou il dénonce le drame de l’immigration clandestine,
  • ‘‘Ayaan Daran’’ dans celui-ci, il condamne les MGF et dévoile les souffrances faites aux femmes,
  • ‘‘Semelles de vent’’ est un recueil des contes,
  • ‘‘Les Acacias d’été’’, ce dernier étant son second roman policier, une enquête d’un certain inspecteur Mahad.

Notons aussi que trois autres romans sont en cours de publication, deux romans policiers, dont ‘‘Le démon d’Ambouli’’ et ‘‘L’homme au chapeau rouge’’, et un autre sur les évènements de la société djiboutienne : ‘‘Les larmes des ténèbres’’.

Dix ans depuis sa première publication, Rachid a déjà une dizaine de livres dans son palmarès.

Sur les traces de ses ainés William Siad, Abdourahman Waberi, Chehem Watta, Idriss Youssouf, Abdi Ismail et Omar Youssouf, Rachid Hachi Youssouf est un écrivain talentueux. Plume légère, ton tendrement acerbe, Rachid Hachi veut garnir nos bibliothèques d’œuvres les unes plus intéressantes que les autres. Bon courage, l’ami !

Rachid Bayleh

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DHALINYARO : Un long métrage made-in-Djibouti

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Le tournage de la seconde et dernière phase du film DHALINYARO s’est achevé. C’est un long métrage entièrement tourné à Djibouti, réalisé et produit par la société cinématographique de Djibouti (SAMAWADA Films). La réalisatrice Djibouto-Canadienne Loula Ali Ismaïl promet déjà une avant-première à Djibouti en janvier 2017, avant de lancer le film dans différents festivals internationaux.

« Encore cinq mois de montage, c’est-à-dire toute la postproduction, avant de faire une avant-première à Djibouti, je veux dire la projection du film pour la première fois, en janvier 2017. Ensuite, ce sera lancé dans différents festivals internationaux»

Loula Ali Ismaïl est à la fois réalisatrice, productrice, scénariste et actrice dans ce long métrage intitulé DHALINYARO  (Jeunesse, en langue somalie). Un film réalisé et produit par une société de production djiboutienne (SAMAWADA Films), avec le soutien d’une maison de production française (MAIA Cinéma) et de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Sous-titré en anglais et en français, ce long métrage est un film-fiction mettant en scène trois jeunes djiboutiennes (Asma, Deka et Hibo), des filles de classes sociales différentes, passant le bac. Il parle en effet de la transition entre la fin de l’adolescence et le passage à l’âge adulte.

Du Quartier 4 à Doudah, en passant par Gachamaleh, le lycée d’Etat, le CDC du Quartier 2, le Kempinski Palace, la Siesta et l’île Moucha, le film a été entièrement tourné à Djibouti. Un tournage effectué en deux parties : la première  durant le trimestre avril-mai-juin 2015 et la seconde et dernière partie au cours du mois de mai 2016. « Hormis cinq techniciens français, tout le reste de l’équipe est composé de Djiboutiens, tant acteurs que techniciens, la plupart provenant de l’Université de Djibouti.

Il faut souligner aussi que ce projet n’aurait pu exister sans l’appui de nombreux sponsors djiboutiens, tant du secteur public que privé : Fonds de Développement, Ministère de la Communication, Ministère de la Culture, Fratacci, Coubèche, etc. Et j’en passe !… »

Loula Ali Ismaïl, n’en est pas à sa première réalisation en la matière dans le pays. C’est son premier long métrage, certes, mais elle a déjà réalisé un court métrage de 26 minutes intitulé LAAN (La feuille de khat).

Ce film fut projeté dans une vingtaine de festivals à travers le monde, dont FESPACO 2013, et il est également passé sur TV5-Monde. La cinéaste djiboutienne a également été assistante dans le tournage à Djibouti du film SUBMERGENCE de Wim Wenders.

« Il faut promouvoir l’industrie cinématographique à Djibouti pour encourager les productions étrangères à utiliser nos paysages magnifiques.

C’est un atout pour notre pays, cela contribue au développement du tourisme mais c’est aussi un excellent moyen de lutter contre le chômage.

Cela permettra des créations de revenus, d’emplois, de richesses. La filière audio-visuelle de l’Université de Djibouti en bénéficiera, notamment sur le plan pratique… »

Foi d’experte.  

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IFD : Un spectacle familial sur l’univers de la danse urbaine

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L’Institut français de Djibouti présente ce mardi 4 octobre à 20.00 heures dans sa grande salle, le spectacle de danse « A l’ombre de Coré » de la compagnie française Bakhus à l’occasion d’une tournée internationale dans le réseau culturel français à l’étranger.

La création, intitulée « A l’Ombre de Coré », est née en 2011 suite à la rencontre du chorégraphe Mickaël Six et du talentueux danseur Sami Loviat-Tapie. Ce projet chorégraphique explore l’univers du champ visuel avec ce que l’on voit et ce que l’on croit voir. Transportés dans un univers poétique, le spectateur tiraillé entre le royaume des ombres et le monde qui l’entoure ne sait plus toujours où donner de la tête. Entre réel et virtuel la confusion s’installe.

Au-delà d’une simple chorégraphie, le spectacle « A l’ombre de Coré » est une véritable création artistique qui allie la danse hip hop et contemporaine avec des formes artistiques aussi variées que la comédie, la vidéo, la musique live, l’art graphique et bien d’autres.

Après des dates à Madagascar, en Ethiopie, à l’Ile Maurice ou encore au Mozambique, la compagnie Bakhus fait escale à Djibouti le mardi 4 octobre 2016 à 20 heures pour un spectacle familial sur l’univers de la danse urbaine, et finira sa tournée au Kenya avant de repartir à Cannes, ville d’origine du groupe.

Le centre culturel vous attend donc pour l’ouverture de sa saison culturelle 2016/2017 afin de profiter de ce spectacle poétique, rempli d’ombre et de lumière. Le ticket d’entrée est de 500 FDJ pour les moins de 25 ans. Les personnes plus âgées doivent s’acquitter du tarif de 1000 FDJ.

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